L’assurance emprunteur est quasi-systématiquement exigée pour l’octroi d’un crédit. Cette assurance protège le prêteur, l’assuré ainsi que ses héritiers.
Les différentes garanties :
Décès
Incapacité (partielle ou totale) à exercer une activité professionnelle (inaptitude temporaire)
ITT : Incapacité Temporaire Totale.
Invalidité (caractère permanent)
IPP : Invalidité Permanente Partielle
IPT : Invalidité Permanente Totale. L’assuré est dans l’impossibilité permanente et totale d’exercer une profession.
Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA) : « état végétatif »
C’est quand l’assuré se trouve médicalement dans l’impossibilité absolue et définitive de se livrer à une occupation ou à une activité professionnelle lui permettant d’en tirer des revenus ou profits. Aussi, son état peut exiger l’assistance d’une tierce personne pour accomplir les actes ordinaires de la vie courante.
Perte d’emploi
Cette garantie couvre l’assuré en cas de licenciement. Il doit bénéficier d’une allocation de chômage (condition de prise en charge non exhaustive).
Demande de substitution à la banque
Envoi par le client d’une lettre de demande de substitution à la banque en Recommandé avec Accusé de Réception (joindre les Conditions Particulières et la Note d’Information ou les Conditions Générales du nouveau contrat (Certificat d’adhésion et Notice d’Information s’il s’agit d’un contrat collectif).
Assurance emprunteur : loi Lemoine
Une excellente nouvelle pour le pouvoir d’achat des français !
Désormais, il est possible de changer d’assurance de prêt à n’importe quel moment.
3 changements majeurs :
SOLUTIONS pour les RISQUES AGGRAVÉS
Convention AERAS favorise un meilleur accès à l’assurance et au crédit des personnes ayant un risque aggravé de santé.
Garanties alternatives à l’assurance :
En cas de refus ou d’impossibilité d’assurance, d’autres garanties (biens immobiliers, portefeuille de valeurs mobilières, contrat d’assurance-vie, caution ou prévoyance individuelle) peuvent être présentées par le candidat à l’emprunt au prêteur. La garantie alternative proposée doit permettre un même niveau de sécurité tant à l’emprunteur qu’à l’établissement prêteur. La banque est libre d’accepter ou de refuser la garantie alternative.